C'est précisément pour que ces droits deviennent réels qu'il faut les monétiser : ils seront ainsi palpables, et dès lors mobilisables par les salariés.
Nous avions étudié l'amendement en commission, et nous l'avons justement retravaillé pour proposer plutôt une clause de revoyure ; nous souhaitons en effet faire le pari de la baisse du coût des formations, ne serait-ce que sous l'effet de la réforme structurelle des organismes qui les délivrent. Grâce à cette clause, les acteurs du paritarisme, ainsi que les nouveaux acteurs, seront consultés, et l'abondement annuel ainsi que le plafond pourront être retravaillés, à la hausse ou à la baisse.
Je rappelle également que des différenciations sont prévues pour que les salariés les plus éloignés de la formation soient les mieux accompagnés.
Tout ce dispositif de monétisation, avec une clause de revoyure et un soutien spécifique pour les personnes les plus éloignées de l'emploi, est cohérent. C'est la raison pour laquelle je vous invite à rejeter l'amendement no 2054 et à adopter l'amendement no 2091 que je vous présenterai tout à l'heure.