Madame la rapporteure, j'entends ce que vous dites mais la présentation de l'article 1er est très claire : elle détermine un ordre d'intervention. Vous dites devant la représentation nationale qu'il n'y a pas d'ordre de sollicitation mais, en apparence, on fait d'abord appel au salarié lui-même, ce qui ne nous semble ni cohérent ni égalitaire. Or la forme a un sens, une symbolique. Je veux bien vous croire lorsque vous me dites qu'il n'y a pas d'ordre, mais j'espère que, dans l'application du texte, on ne sollicitera pas le salarié en premier : cela créerait une très grande inégalité entre ceux qui auront de quoi alimenter leur compte lorsqu'il sera épuisé et ceux qui ne pourront pas le faire. On voit bien que les cadres ayant la possibilité d'abonder leur compte auront davantage accès à la formation que ceux qui n'en ont pas les moyens.