Nous nous accordons tous, je pense, à reconnaître l'importance d'étendre, parmi nos concitoyens, le bénéfice d'une formation aux gestes de premier secours, qui peuvent sauver des vies. Cependant, il faut que ces formations soient dispensées dans le bon cadre, afin de ne pas créer de confusion ni d'ouvrir de brèches dans d'autres domaines. Nous discutons ici de la sécurisation de la partie du parcours professionnel dont l'initiative revient à l'individu. Dans de nombreux professions et métiers, cette formation est déjà obligatoire. Lorsque nous disposerons des rapports relatifs à la santé au travail et que nous aurons l'occasion d'en discuter, je suis prête à examiner comment nous pouvons élargir ce champ. Pour l'instant, la formation au secourisme relève de la responsabilité de l'employeur, notamment dans tous les métiers où les professionnels sont en relation avec des personnes vulnérables et fragiles. Il s'agit d'un sujet d'intérêt général. Par ailleurs, lorsque nous discuterons du service national universel, il s'agit d'une piste que nous pourrions reprendre, en tout cas examiner. Il faut donc réfléchir à la question mais le CPF n'est pas le bon cadre pour cela.