Je souscris à ce qui vient d'être dit. Vous avez raison, madame la ministre, nous ne devons pas vivre dans le même monde. Plus que d'une course folle à la dématérialisation dans tous les domaines, ce dont on a besoin, c'est d'une relation humaine entre les personnes. Or celles qui viennent nous voir, vous le savez tous, mes chers collègues, souffrent de liens humains distendus dans tous les domaines.
Certains, ici, ont peut-être essayé récemment de refaire leur carte grise. Bravo pour la simplicité ! Si la dématérialisation consiste à créer des outils contre lesquels il faut ensuite se battre en chargeant des personnes de régler des conflits que nous avons créés, on marche sur la tête ! Mettons les choses en mouvement, peut-être, mais agissons avec prudence. Il y a suffisamment d'emplois non pourvus et suffisamment de personnes qui ont des talents et des compétences pour assurer un rôle d'intermédiaire entre les êtres humains ; alors cessons de confier toutes les tâches à des machines. Comme l'a fait observer un collègue, cette discussion a quelque chose d'un peu surréaliste.