Sur le plan opérationnel, cet amendement conduirait à retarder l'application des droits car les 26 millions de personnes n'auraient pas le droit d'utiliser leur CPF avant d'avoir indiqué si elles souhaitaient un entretien, ce qui reviendrait donc à ajouter une étape.
Mais l'amendement sera satisfait car le droit à un conseil en évolution professionnelle – gratuit car payé par la mutualisation – sera expliqué tant sur l'application numérique que sur l'ensemble des supports d'information disponibles, dans les entreprises, à Pôle emploi ou dans les missions locales. Chacun devra donc demander positivement ce conseil en évolution professionnelle ; par défaut, on n'insistera pas. Il est certain que, sur les 26 millions de personnes qui auront droit à ce conseil, toutes n'en voudront pas ou n'en auront pas besoin. Celles qui en auront besoin l'obtiendront.