Je tiens vraiment à soutenir ces amendements. Ce n'est évidemment pas le CPF qu'il s'agit de remettre en cause mais sa monétisation – le système du type carte bleue dénoncé tout à l'heure par M. Dharréville. Un CPF en nombre d'heures est en effet beaucoup plus adapté qu'une somme que l'on sera incité à consommer, parfois sans véritable objectif. La qualité de la formation doit être déterminante. Voilà pourquoi notre amendement no 155 propose 35 heures par an, dans la limite d'un plafond de 400 heures. Cela nous paraîtrait une belle avancée, d'autant que le travail à temps partiel, tel qu'il est défini dans le projet de loi, serait pris en compte.
Les formations devront permettre de s'adapter aux évolutions du travail, de gagner éventuellement en pouvoir d'achat et d'améliorer ses perspectives d'évolution de carrière. Madame la ministre, vous avez cité tout à l'heure l'exemple d'un éboueur aspirant à devenir chauffeur : il serait beaucoup plus satisfaisant de lui proposer un nombre d'heures de formation.