Cet amendement fait suite à la monétisation du CPF et à la transformation du CIF en CPF de transition. Ces deux éléments rendront plus difficile l'accès à des formations de longue durée, qualifiantes et certifiantes.
Pourtant, dans le même temps, le CPF deviendra le principal réceptacle des droits des salariés en matière de formation. Pour éviter la pénurie des compétences qui menace la France, et pour permettre aux individus d'utiliser réellement leurs droits, il faut encourager les abondements extérieurs du compte, à commencer, bien entendu, par les abondements décidés par les titulaires eux-mêmes. Je rappelais, à cet égard, l'importance de la somme consacrée chaque année à la formation professionnelle par les « familles ».
Le présent amendement vise donc à instaurer un crédit d'impôt formation pour les individus, dont le plafond est fixé à 10 000 euros annuels.