Intervention de Maurice Leroy

Séance en hémicycle du mercredi 13 juin 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Expérimentation du revenu universel par les départements

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaurice Leroy :

Mon rappel au règlement a le même fondement et je tiens à associer le groupe UDI, Agir et indépendants à l'interpellation légitime du président Jacob.

Vous venez de lui répondre, monsieur le président, et votre réponse nous convient parfaitement. Vous avez eu raison de rappeler notre collègue à l'ordre, et vous avez été applaudi unanimement lorsque vous l'avez fait. Votre intervention était parfaitement légitime et il importe en effet de ne laisser passer aucun dérapage, d'où qu'il vienne – y compris de mon propre groupe, d'ailleurs. Je tiens à le dire avec solennité, car certains ont commencé à rire, alors même que, en l'occurrence, l'intervention de notre collègue manquait d'humour. On ne peut pas se permettre d'être rigolard lorsqu'un incident de cet ordre se produit, car c'est la porte ouverte à tous les dérapages.

Mon rappel au règlement porte également sur une autre question et je suis heureux, monsieur le président de l'Assemblée nationale, que vous soyez au perchoir cet après-midi.

Je veux vous dire solennellement, madame la ministre chargée des transports, que j'aurais aimé vous entendre cet après-midi, mais il se trouve que la commission des affaires étrangères, dont je suis membre, reçoit aujourd'hui le commissaire du programme national des Nations unies et qu'il m'est impossible de ne pas y être, d'autant plus que je suis le chef de file de mon groupe.

Il y a je ne sais combien de réunions prévues aujourd'hui… C'est formidable, les groupes de travail ! C'est extraordinaire, les groupes de travail ! J'adore les groupes de travail ! Mais il serait tout de même souhaitable que la Conférence des présidents veille à ne pas fixer des votes particulièrement importants au moment même où ils se réunissent ! Nous en arrivons à la dernière étape du projet de loi sur le pacte ferroviaire, qui fait l'actualité dans notre pays depuis des semaines et qui la fait encore aujourd'hui. Si des journalistes suivent nos discussions, il faut qu'ils comprennent que les députés ne sont pas absents, mais qu'un nombre considérable de réunions de commissions – je vous en épargne la liste – ont lieu en même temps que nos débats en séance. Nous sommes constamment en train de jongler et il ne sera pas très élégant, vis-à-vis des autorités que nous recevons en commission des affaires étrangères, de partir en catastrophe pour venir voter ici.

Franchement, il n'y a pas qu'en séance qu'il convient de mettre de l'ordre ! Il faut mettre de l'ordre aussi dans l'organisation de nos travaux et dans la fixation de l'ordre du jour. Et, pour ce faire, il n'y a pas besoin d'une thèse sur l'oeuf du criquet migrateur. Il suffit de faire preuve d'un peu de bon sens !

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