J'ajouterai quelques mots pour répondre à Mme Faucillon, à M. Potier et à M. Ruffin. Je voudrais leur faire part de mon étonnement sur deux points.
D'abord, Mme Faucillon, vous avez dit que le Gouvernement et, peut-être, la majorité – je ne me souviens plus si, en l'occurrence, vous les avez assimilés – restaient « sourds et accusateurs » face aux demandes de certains membres de la représentation nationale et aux 550 000 signataires de la pétition que vous avez évoquée. Je voudrais vous dire que nous ne sommes certainement pas sourds et en aucun cas accusateurs à l'égard des représentants de la souveraineté nationale. Ce n'est pas le genre du Gouvernement et ce n'est ni notre intention ni notre objectif. Je tenais à le souligner.