Nous aurons l'occasion d'y revenir.
Nos collègues de La France insoumise nous ont expliqué qu'ils étaient contre l'apprentissage, ce qui a le mérite de la clarté. On a le droit d'être opposé à l'apprentissage, mais il faut l'assumer.
La France compte 400 000 apprentis. La dynamique, en la matière, concerne les niveaux supérieurs ; aux niveaux IV et V, le nombre d'apprentis a plutôt tendance à baisser. C'est la réalité des chiffres. Ce sont pourtant bien les régions qui sont à la manoeuvre. Nous ne les accusons pas, nous disons simplement que ça ne marche pas comme ça devrait marcher, que nous ne disposons pas de la filière d'excellence à laquelle nous pourrions prétendre. Comme beaucoup d'entre vous, nous sommes allés voir les systèmes étrangers. Vous avez vu qu'en Europe, cela fonctionne lorsque les branches et les entreprises pilotent l'apprentissage. C'est ainsi, il n'y a pas de recette magique. Appliquons ce qui marche chez nos voisins tout en tenant compte de nos spécificités. Confions le pilotage aux branches et aux entreprises, là où se créent l'apprentissage et les emplois.