Je rappelle que notre groupe est très favorable à l'apprentissage, en insistant sur deux points. Premièrement, concernant l'éducation nationale, nous avons besoin d'un changement de paradigme. Notre collègue Maillard disait que le nombre d'apprentis était plus faible dans les niveaux IV et V. C'est logique, car les apprentis suivant ces formations sont souvent beaucoup plus jeunes, et l'éducation nationale a tendance à inciter à la poursuite d'études longues plutôt qu'à orienter les jeunes vers l'apprentissage, quand bien même ceux-ci le voudraient. Deuxièmement, les formations professionnelles doivent être en réelle adéquation avec les bassins de vie et d'emploi. Les personnes décisionnaires ne doivent donc pas être complètement déconnectées des réalités du terrain.