Il faut que tout jeune qui le souhaite ait accès à l'apprentissage, et, bien entendu, que celui-ci ne constitue plus une orientation par défaut.
Le deuxième rôle des régions a été évoqué tout à l'heure, notamment par M. Aviragnet. Il me semble que nous sommes d'accord. En matière d'apprentissage, il faut évidemment que les branches et les régions se parlent, car celui-ci est au croisement des deux ! Tous les pays européens ayant réussi sur ce point ont mobilisé les branches et les entreprises, mais ils n'avaient pas, comme nous, des lycées professionnels. Nous avons donc prévu dans le projet de loi des contrats d'objectifs et de moyens que signeront les entreprises, les branches et les régions. En outre, celles-ci pourront, si elles le souhaitent, élaborer des schémas régionaux non prescriptifs avec les branches.