Nous aimons à parler de ce projet parce qu'il montre que la Mutualité française est aux côtés des pouvoirs publics pour essayer de trouver des solutions dans cette situation d'urgence. Je ne sais si cette expérimentation fonctionnera : si aucun interne ne reste à l'issue de ses études, cela n'aura pas marché. Mais nous sommes assez confiants ; cette année déjà, nous pensons que l'un d'eux au moins va s'installer. Sommes-nous prêts à aller plus loin ? Si nous voulons signer la semaine prochaine, pendant le congrès de la Mutualité française, un partenariat avec l'AMF, c'est bien parce que nous souhaitons dupliquer ce modèle. Nous pensons que la Mutualité, les élus locaux et d'autres acteurs doivent mettre leur énergie et leur ingénierie en commun pour trouver des solutions, dont des solutions mixtes public-privé. Dans le Limousin, autour de Limoges, nous travaillons dans certains établissements à faire venir une demi-journée par semaine du CHU ou de l'hôpital local des médecins salariés pour des vacations. Cela fonctionne.