La Mutualité française ne peut pas lever tous les obstacles à la fluidité du parcours de santé et l'on voit bien que l'organisation des soins ne fait pas toute sa place au secteur médico-social. Après la création des groupements hospitaliers de territoire et la fusion des régions, les ARS couvrent parfois dix ou douze départements et nous avons perdu en capacité à organiser un parcours de proximité pour les patients sur toute la chaîne de soins – la prévention, le sanitaire et le médico-social. La Mutualité française apporte sa contribution à chaque fois qu'elle le peut, mais elle ne peut pas tout, toute seule.