En offrant une formation à des jeunes déscolarisés, les écoles de production se trouvent au carrefour du social et de la formation. Bien qu'elles rassemblent tout ce que vous défendez à travers ce projet de loi, madame la ministre, à savoir l'innovation, la souplesse et la performance, elles ne trouvaient place dans aucun cadre jusqu'à ce soir. Néanmoins, vous y avez été sensible et c'est pourquoi, avec de nombreux collègues sur divers bancs, je vous remercie de leur donner une place par l'intermédiaire de l'amendement que le Gouvernement présentera après l'article 11.
Cet amendement vise à faire en sorte que les écoles de production bénéficient, elles aussi, de la publication du taux d'obtention des diplômes, du taux de poursuite des études, du taux d'interruption en cours de formation et de la valeur ajoutée de l'établissement.
Permettez-moi de rappeler leurs résultats spectaculaires : moins de 5 % d'abandon, 12 à 20 points de mieux pour les pourcentages de réussite aux examens académiques, 45 % d'élèves poursuivant des études à la sortie de l'école et presque 100 % d'embauche dans les deux mois pour les autres.
L'amendement du Gouvernement permettra d'inscrire ces écoles de production sur la liste des organismes éligibles au solde de la taxe d'apprentissage, mais il ne leur permettra pas d'afficher leurs résultats. Le présent amendement vise donc à les associer aux centres de formation d'apprentis et aux lycées professionnels pour qu'elles puissent publier leurs excellents résultats. Je vous remercie par avance de l'adopter.