Monsieur Maillard, écoutez-moi, comme je vous écoute aussi.
Ce conflit est extrêmement important, parce qu'un certain nombre de financements n'avaient pas été prévus par le Gouvernement, notamment sur cette question du hors quota.
Nous sommes au coeur d'une problématique de fond : le financement de l'ensemble de cette réforme. Évidemment, il faut sécuriser le financement des écoles de production et celui de l'enseignement supérieur, à travers le hors quota. Et nous voyons bien, madame la ministre, à travers les articles de presse – et les déclarations de votre entourage vont pleinement dans ce sens – que si vous vous êtes battue pour essayer de siphonner le hors quota, c'est parce que vous avez parfaitement conscience que, sans celui-ci, vous n'arriverez pas à boucler le financement de votre réforme.
Lorsque nous affirmons que 700 CFA vont fermer, ce n'est pas par hasard. Nous savons pertinemment que les moyens ne seront pas au rendez-vous. Et vous-même le savez également, et c'est bien cela le problème. Ou bien vous n'en avez pas conscience, et il faut nous écouter, ou bien vous en avez conscience, et alors vous êtes irresponsable !