J'en profite pour donner également mon sentiment sur l'article 17, puisque la gourmandise du Gouvernement, dans sa volonté de légiférer à marche forcée, nous conduit ici à légiférer dans la fumée. Les modifications successives apportées à ce texte sur la question essentielle du financement, de l'argent que nous consacrons à cet enjeu qu'est la formation professionnelle, ont en effet brouillé la vision que nous en avons. Il ne s'agit donc pas d'un problème mineur.
Tout cela n'est pas très sérieux. Nous attendons des réponses du Gouvernement, même si nous savons bien qu'elles ne changeront rien au fait que nous légiférons le nez sur la vitre. C'est tout de même problématique.
À mesure que se déroulait le débat, j'ai relevé des incohérences dans ce projet de loi, dont une, au moins, à l'article 17 : vous prétendez renforcer l'accès à la formation des actifs à travers la mobilisation de leur compte personnel de formation alors que, en même temps, vous entérinez une baisse des contributions des entreprises à la formation professionnelle qui sont affectées au même CPF.