Il est certes nécessaire de lutter contre le travail illégal, mais chacun doit conserver son domaine de compétence. Or, dans sa rédaction actuelle, l'article 54 demande aux entreprises de se substituer à l'administration française, ce qui n'est pas leur rôle. C'est pourquoi nous vous proposons une autre solution : que le maître d'ouvrage ou le donneur d'ordre informe les agents de contrôle de sa volonté de recourir à un prestataire de services qui détache des salariés, et que la responsabilité de contrôler cet organisme incombe à l'administration. Par le présent amendement, nous proposons donc de substituer une obligation d'injonction à l'obligation de vérification prévue par le projet de loi.