Réduisons la TVA sur les produits de première nécessité, et rétablissons une « TVA grand luxe » pour financer ces baisses : le solde reste créditeur de 5 milliards d'euros ; obligeons les entreprises à déclarer leurs résultats pays par pays et taxons les bénéfices des entreprises là où ils sont réalisés ; interdisons aux banques françaises toute activité dans les paradis fiscaux en retirant les licences bancaires des établissements récalcitrants ; renforçons les moyens humains et techniques de l'administration fiscale et des douanes dans la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales. Recrutons des agents du fisc pour traquer les fraudeurs et les déserteurs – c'est de l'argent utilement dépensé et des fonctionnaires qui rapporteraient beaucoup plus d'argent à l'État que leurs salaires ne lui coûtent : on estime entre 60 et 80 milliards d'euros les sommes qui échappent aux caisses de l'État.
Voilà mes chers collègues comment mettre le peuple et ses aspirations au coeur des débats budgétaires !