« Nous quittions notre travail [… ], nous avons échangé quelques mots sur le parking, nous avons parlé de papa, et nous nous sommes dit : à lundi.
« Lorsque je t'ai revue, tu étais allongée sur une table recouverte d'un drap, ton visage était méconnaissable, tuméfié, toi qui étais si belle. Laurence, ta peau blanche a laissé place à des blessures, des plaies, malgré le maquillage des pompes funèbres. Tout le côté gauche de ton visage était massacré [… ] J'ai caressé tes cheveux, disposés de façon à cacher certaines lésions, plaqués par de la laque. Je n'oublierai jamais cette odeur ».
Ces mots sont ceux d'une proche d'une victime d'un accident de la route.