Les procédures de retrait-rappel ont été lancées mais elles sont de la responsabilité du professionnel. Elles ont été accompagnées de messages diffusés à la radio, à la télévision, sur internet – sur le site de la DGAL par exemple – et ont permis que les produits incriminés soient retrouvés.
Vous évoquez la création d'un « chapeau ». Je tiens à préciser à nouveau que la DGS ne traite que des cas humains alors que la DGCCRF et la DGAL traitent des produits végétaux pour la première et animaux ou d'origine animale pour la seconde. Ce dont nous avons besoin, c'est de retours permanents d'expérience. La gestion de crise impose en effet de se remettre continuellement en question – c'est d'ailleurs le principe même de la gestion de crise : évaluation, gestion, retour d'expérience. Il faut en outre noter que l'État organise de façon régulière des exercices grandeur nature pour les risques de grande ampleur, ce qui nous permet d'améliorer le fonctionnement de nos services, d'accroître leur réactivité. Un retour d'expérience est d'ailleurs prévu au ministère concernant la contamination des oeufs au fipronil au cours de l'été dernier.