Valdi n'a donc pas poursuivi son activité après la tragédie du 25 juin 2011, tous ses bâtiments ayant été détruits. Il me semble que son usine de traitement de piles se trouve aujourd'hui près de Limoges.
S'agissant des contrôles, des manquements sont très probables. Des collègues de la CGT m'ont souvent raconté qu'ils savaient quand un contrôle avait lieu, la direction leur demandant de balayer et de ranger les ateliers.
Je le rappelle, cette entreprise avait déjà été condamnée quatre fois. Nous avons vraiment du mal à comprendre les notions de prévention. J'ai travaillé comme éducateur dans un quartier difficile et, croyez-moi, quand un jeune récidivait, je le vivais comme un échec. Nous avons tous droit à l'erreur. Mais la récidive n'est pas admissible.
Vous avez parlé, monsieur le rapporteur, d'« attitude criminelle ». C'est un terme que nous n'avons pas prononcé pendant l'enquête pour ne pas être poursuivis, mais vous avez raison.