Il y a une très forte attractivité pour le métier, pour diverses raisons. Les kinés sont issus en très grande majorité de la PACES, avec des notes qui leur permettraient très facilement de continuer médecine, mais ils préfèrent s'orienter vers la kinésithérapie, parce que les études sont plus courtes, parce qu'il y a moins de tâches administratives dans l'exercice de la profession que chez les médecins, peut-être parce que le temps passé auprès du patient est plus long, ce qui crée une complicité – ça aussi, c'est très important. Il faudrait plutôt interroger le représentant des étudiants.
Nous connaissons l'effet inverse : il y a tellement de demandes qu'à peu près un millier de jeunes Français s'expatrie en Belgique, en Espagne et en Roumanie. Nous y reviendrons peut-être tout à l'heure, pour comparer ces niveaux de formation.