Il faut respecter le principe de subsidiarité et la diversité. Les routes en épingle à cheveux de certaines montagnes n'ont rien à voir avec les routes plates des Landes. Il y a différents gestionnaires pour des routes communales et d'agglomération, des routes départementales et des routes nationales : dans sa grande sagesse, l'État a permis la diversité. Appliquons cette même diversité pour la gestion des limitations de vitesse, cela s'appelle le discernement. Faisons confiance aux collectivités locales, qui ne doivent pas être suspectées de vouloir systématiquement enfreindre les consignes de l'État.
Je rappelle que les maires sont des Janus au double visage. Ils sont certes membres de l'exécutif de leur collectivité, mais aussi agents de l'État, sous le contrôle des préfets. C'est ce qui fait la singularité de l'organisation française. Pourquoi leur faire un mauvais procès concernant les limitations de vitesse, et pas pour l'état civil, le recensement, et ainsi de suite ?