Intervention de Jean-Marie Sermier

Réunion du mardi 12 juin 2018 à 17h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

C'est du pur affichage. Je comprends la position de Mme Delphine Batho, même si je ne la partage pas. Préciser que l'Anthropocène, par son caractère systémique et global, produit les changements climatiques signifierait que si nous ne parvenions pas à changer de système, nous vivrions dans l'inconstitutionnalité, puisque la Constitution rend l'Anthropocène illégal mais que nous n'en sortons pas ! Ce n'est donc que de l'affichage. Mieux vaudrait envisager une rédaction contraignante. Ce fut toute la problématique de la COP 21, que chacun a applaudie des deux mains comme une avancée majeure. Le texte final n'étant pas contraignant, il serait cependant impossible d'obliger un quelconque pays se soustrayant à ses engagements à les respecter. La déclaration était belle, certes, mais sans consistance.

Si nous donnions à cet amendement un caractère contraignant en prévoyant de changer radicalement la façon de vivre des Français et en limitant cette inconstitutionnalité à notre pays, cela serait tout autant de l'affichage.

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