Je retiens trois points.
J'essaye d'avoir toujours une vision positive de la situation. Dans le Sahel, il y a également des opportunités et le président Ibrahim Boubacar Keïta mentionnait à la Haute Représentante que le haut delta du Niger est une zone très riche pour l'agriculture, qu'ils sont en train de développer pour pouvoir nourrir la population.
Le deuxième aspect est la sécurité. Pour que les communes puissent mettre en oeuvre des projets de coopération décentralisée quelque part, il faut que la sécurité y soit garantie. Je suis allé en Afghanistan où j'ai assisté à la mise en place d'une coopération entre les militaires et la coopération espagnols, pour que le développement puisse avoir lieu dans la sécurité.
Je comprends ce que vous dites mais la sécurité est de toute façon fondamentale. Personne ne peut aller sur place si sa vie n'est pas garantie.
Mais je partage cette vision positive de cette région. La situation n'est pas catastrophique et il faut encourager les Sahéliens qui travaillent beaucoup, alors que nous parlons de pays parmi les plus pauvres du monde. Le PIB de ces cinq pays est de seulement cinquante milliards d'euros. Vous imaginez leur besoin financier.