Je remercie mon collègue Pierre Cordier d'avoir rappelé le sort qui avait été réservé à la proposition de loi que j'avais défendue le 5 avril dernier et qui concernait les anciens combattants d'Algérie. La secrétaire d'État auprès de la ministre des armées m'avait alors répondu que mes chiffres n'étaient pas bons, qu'il fallait qu'elle mène une concertation, que la commission de la défense travaillait sur le sujet. Trois semaines plus tard, on apprenait par la voie d'un communiqué de presse qu'une décision avait été prise par le Gouvernement, alors que la proposition de loi avait été renvoyée en commission.
Je trouve que c'est vraiment une mauvaise façon de faire de la politique. Quand j'en parle aux journalistes qui m'interrogent sur le sujet, tous ont une réaction extrêmement négative à cet égard.
Mes chers collègues de la majorité, je pense que vous vous grandiriez en acceptant les propositions de notre collègue Cordier et en cessant de refuser systématiquement les propositions de loi que nous présentons, uniquement parce qu'elles proviennent de l'opposition. Je trouve cela proprement inadmissible.