Je sais que vous avez envie de me suivre… Je vous invite, monsieur Corbière, à réaliser qu'il s'agit ici de protéger des honnêtes gens d'occupants « sans droit ni titre, de mauvaise foi » – je le rappelle pour ceux qui ne l'auraient pas noté. Je comprends parfaitement, madame Manin, ce que vous avez dit à propos des associations humanitaires, mais, au final, la responsabilité revient au juge. Et puis, dans l'optique de la différence entre mauvaise foi et bonne foi, il y a une distinction à faire entre l'association humanitaire qui agit pour loger des gens parce qu'ils sont à la rue et les aigrefins, spécialistes du squat et du détournement, qui amènent du malheur au monde.
Mes chers collègues, j'espère vous avoir tous répondu.