Nous sommes très heureux, Monsieur le secrétaire d'État Gozi, de vous revoir à Paris : les membres du bureau de la commission des affaires européennes vous ont en effet rencontré à Rome au mois de décembre dernier. Ce voyage fut très instructif puisque la visite d'un centre d'accueil de réfugiés en passe d'être relocalisés en France nous a permis de mesurer les efforts faits par l'Italie. Comme notre collègue Marielle de Sarnez, que je remercie d'avoir organisé cette audition, je souhaite savoir de quelle manière, selon vous, le système doit évoluer compte tenu de la situation particulière de l'Italie, pays qui prend plus que sa part dans l'accueil des réfugiés.
L'Italie est en pleine campagne électorale, une campagne que nous suivons très attentivement et dont les résultats sont très attendus sur la scène européenne. Voilà qui me conduit à évoquer les prochaines élections européennes. Vous vous êtes prononcé en faveur de l'instauration d'une circonscription européenne unique pour les listes transnationales. Pensez-vous que de telles listes pourront être mises en place pour les élections de 2019 ? Vous avez également marqué votre intérêt pour les « consultations citoyennes », idée lancée par le président Macron. Comment, selon vous, de telles consultations pourraient se dérouler en Italie, compte tenu de son calendrier institutionnel ?