Merci, Monsieur le secrétaire d'État, de distraire un peu de temps de votre campagne électorale. J'espère que cela ne vous sera pas préjudiciable. En tout cas, nous ne voulons pas porter ce poids sur nos frêles épaules.
Vous abordez des sujets de fond – Schengen, les migrants, les frontières, l'Union économique, la refondation de l'Europe –, mais j'ai une question plus prosaïque. Les élections législatives, dont vous êtes non pas un spectateur mais un acteur engagé, auront lieu le 4 mars. Je ne doute pas de votre propre succès, mais comment les choses se passeront-elles pour les autres ? En tant qu'amis de l'Italie, nous ne pouvons être indifférents. Trois blocs peuvent être distingués : une coalition de droite, autour de Forza Italia ; le Mouvement 5 Étoiles ; le Parti démocrate. Sur quels grands sujets, les choix se cristalliseront-ils ? C'est la question qui nous intéresse, dans la perspective des relations qu'entretiendront à l'avenir nos deux peuples amis.