Absolument, mais je vous donne mon avis. À partir du moment où l'ensemble des combustibles usés sont regroupés dans une piscine centralisée, on peut émettre certains doutes sur les finalités de ce stockage, solution à laquelle il faut cependant apporter un certain crédit, selon l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
Nous sommes en train de parler d'un stockage – même si techniquement et administrativement parlant, il ne s'agit pas à proprement parler de stockage – pour plusieurs dizaines d'années, un siècle environ. Il ne s'agit donc pas de traiter cela à la légère et d'entreposer les déchets dans un coin en attendant que ça passe.
Là-dessus, la position de Greenpeace est très claire : nous sommes pour l'entreposage en subsurface sèche. Nous avons d'ailleurs interpellé l'IRSN sur certains éléments techniques figurant dans son rapport, en ce qui concerne notamment la température du MOx, qui nous paraissent en contradiction avec ce que l'on observe à l'étranger. Au passage, je signale qu'il est écrit noir sur blanc dans le rapport que les piscines de La Hague sont enterrées, ce qui n'est pas le cas. Il s'agit d'une petite erreur.