Je vous remercie pour la détermination dont vous faites preuve sur ces questions qui nous rassemblent. Votre volonté politique est de bon augure pour traiter les défis qui nous attendent. Je me réjouis de votre ambition, qui va désormais s'adosser à Matignon. Je regrette que vous ne soyez pas ministre de plein exercice mais j'entends vos arguments sur le rattachement de votre secrétariat d'État au Premier ministre. Vous aurez du travail à le convaincre… Comme député, il n'a malheureusement pas voté la loi du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel, ni la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées. Mais la période qui vient de s'écouler nous a montré que l'on pouvait changer politiquement et je vous fais confiance pour le persuader !
Pourriez-vous dresser un premier bilan de la loi du 13 avril 2016 ?
Vous avez évoqué l'insertion des femmes dans le monde du travail. Vous avez par ailleurs été adjointe d'une grande collectivité territoriale. Pensez-vous que nous pourrions porter ensemble, dans le cadre du Conseil des territoires un projet visant à abonder un fonds permettant aux collectivités de construire de nouvelles places de crèches ? Chacun connaît leur coût et nous avons bien entendu que les collectivités devraient réaliser 13 milliards d'euros d'économies au cours des prochaines années…
Dans le cadre de la réforme constitutionnelle, seriez-vous prête à défendre la constitutionnalisation de l'IVG ?
Je suis très inquiet pour votre budget. J'entends que vous souhaitez un travail interministériel. Pour autant, un décret en préparation supprimerait 7 millions d'euros de vos crédits. Si vous n'êtes pas informée, c'est de mauvais augure pour votre travail partenarial avec M. Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics. Pouvez-vous nous confirmer que ce décret n'est pas en préparation ?