J'associe à ma question Claire Pitollat et Saïd Ahamada, élus comme moi de la ville de Marseille.
Marseille, capitale européenne du sport en 2017, forme, au Cercle des nageurs, les meilleurs nageurs de France. Ainsi, Camille Lacourt, l'un des prodiges du club phocéen, a décroché, la semaine dernière, aux championnats du monde de natation organisés à Budapest, la médaille d'or sur 50 mètres dos, et nous en sommes très fiers. Toutefois, cette ville se trouve dans une situation ambivalente : d'un côté, elle permet l'excellence sportive française mais, de l'autre, une grande majorité d'élèves arrivant au collège ne sait – hélas – pas nager. Il est en effet impossible, faute d'un nombre suffisant de bassins – quatorze seulement, alors qu'il en faudrait le double pour accueillir les classes du niveau élémentaire – de dispenser à l'ensemble des enfants marseillais les cours de natation pourtant prévus dans les programmes scolaires. Que compte faire l'État pour combler les manquements des collectivités dans ce domaine ?