Merci, madame la ministre, de nous avoir détaillé votre feuille de route. J'ai particulièrement apprécié l'axe numéro un : assurer un meilleur rayonnement de la France. Ce n'est pas à vous que je vais démontrer que ce rayonnement passe aussi par les territoires d'outre-mer.
J'aurais dû garder le silence après votre réponse à la question de mon collègue Lénaïck Adam, mais je suis resté sur ma faim. En effet, nos territoires sont dans une situation hybride du fait de leur double appartenance, au bassin géographique amazonien dans le cas de la Guyane, et à l'ensemble administratif français et européen. Il ne s'agit pas de remettre en cause l'appartenance à la République, loin s'en faut, mais de lutter contre le jacobinisme qui nous pose tant de soucis. Comment allons-nous nous organiser pour mieux insérer nos sportifs dans leurs territoires respectifs, dans leurs bassins de vie, sans risquer de leur faire subir les conséquences négatives que notre collègue a exposées ?
Vous avez évoqué la nécessité de repositionner le sport caribéen dans ce bassin géographique, mais aussi celle de faire venir les Domiens à Paris. Aujourd'hui, nos populations réclament davantage de reconnaissances pour vivre et évoluer dans leur bassin d'appartenance, parce que nos sportifs peuvent, en restant chez eux et fréquentant l'élite des pays voisins, continuer à progresser. Or, lorsque nos sportifs progressent, c'est la France qui progresse et qui rayonne dans cet environnement. Comment améliorer cette situation ?