Je souhaite revenir sur la candidature de Paris 2024. Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 promettent de miser sur l'innovation technologique. La France a des atouts pour poursuivre cet élan ; comment adapter la tradition des Jeux olympiques et paralympiques aux bouleversements du numérique que nous connaissons aujourd'hui ? Je pense aux réseaux sociaux, mais ce n'est pas tout. Comment comptez-vous faire du numérique français – la French Tech – un atout pour ces Jeux olympiques ?
Si les Jeux font rêver, la réalité sur place apparaît parfois décevante. Ainsi, à Rio, les sportifs, commentateurs et supporters n'ont pas manqué de soulever le problème des transports ainsi que le fait que certains stades étaient quasiment vides à cause du prix des billets. Quel modèle économique entendez-vous défendre pour concilier l'aspect économique et le caractère populaire de l'événement, notamment par le prix des billets ?
Selon l'Association nationale des étudiants en STAPS, la moitié des diplômés ne trouve pas de travail en rapport direct avec le sport. Que pensez-vous de cette formation ? Comment rendre la sélection plus exigeante afin d'éviter l'écueil actuel ? Prévoyez-vous, en coopération avec votre collègue Mme Vidal, une réforme des STAPS ?
Enfin, vous avez évoqué l'importance du sport santé, dans sa double dimension de prévention – 6,5 millions de Français souffrent d'obésité – mais également de guérison et de rémission des cancers. J'en profite pour saluer un certain nombre d'associations luttant contre le cancer du sein, dont celles des « Dragon Boats » qui s'entraînent sur les magnifiques lacs de Haute-Savoie : Annecy et le Léman.