Mes chers collègues, si la foi relève bien évidemment de l'intime, l'expression de convictions peut, et c'est heureux, occuper l'espace public. La liberté d'expression et la liberté de pensée sont des droits constitutionnellement reconnus.
L'équilibre que la loi de 1905 a permis d'assurer va bien dans ce sens. M. le ministre l'a dit tout à l'heure, si une distinction a bien été faite entre les associations classiques, comme les syndicats ou les fédérations professionnelles, et les associations cultuelles, c'est que ces dernières, au-delà des représentations de certaines religions ou de telle ou telle capacité d'expression, ne défendent pas des intérêts matériels.