Monsieur Le Bohec, le plan mercredi répond à un besoin, celui d'avoir une vision complète, globale, dense, du temps de l'enfant. Il ne faut plus se concentrer sur la question du nombre de jours d'école hebdomadaires, quatre ou quatre jours et demi. Ce qui compte, c'est que les cinq journées de la semaine, du lundi matin au vendredi soir, soient intelligentes, avec des mercredis utiles pour tous les enfants de France, a fortiori les plus défavorisés d'entre eux.
Nous devons donc à nouveau nous demander : pour quoi ? Nous faisons cela pour que tous les enfants puissent s'épanouir grâce à des activités complémentaires à celles qui ont lieu pendant le temps scolaire. Nous devons nous intéresser au contenu du temps scolaire aussi bien qu'au contenu du temps périscolaire, et veiller en particulier à la qualité de celui-ci. C'est pourquoi le plan mercredi a une visée sociale – vous avez bien fait de le souligner, monsieur le député.