Tous les arguments que vous avez invoqués, et qui concernent sur le fond la loi de programmation militaire, vous les aviez développés lors de la première lecture.
Je l'ai dit : au terme des travaux de la commission mixte paritaire, l'Assemblée nationale et le Sénat ont réussi à se mettre d'accord. Nous l'avons fait parce que nous considérons qu'il y a urgence. Sans dénaturer ni le texte de l'Assemblée nationale ni celui adopté par le Sénat, nous avons réussi, à la faveur de concessions, grâce à une intelligence collective, et en adoptant la lecture la plus efficace possible au service de nos armées, à faire qu'un texte identique puisse être voté ici même dès cet après-midi et adopté demain matin au Sénat. Promulgué très rapidement, il pourra être appliqué au plus vite par nos armées.
Mes chers collègues, j'ai bien entendu les arguments de M. Lachaud, sur lesquels nous divergeons, lui et moi, ce qui ne nous empêche pas de travailler ensemble. Néanmoins, je ne peux que vous appeler à repousser cette motion de rejet préalable et à passer sans tarder au vote.