Cet amendement vise à faciliter l'accès des agriculteurs aux terres. Le rapport de la députée européenne Maria Noichl du 30 mars 2017 fait état de la concentration des terres agricoles dans l'Union européenne. Une directive doit apporter des solutions nouvelles à l'artificialisation des sols et à l'accaparement des terres. Le renouvellement des générations dans l'agriculture est une condition sine qua non pour assurer la sécurité et la qualité de notre alimentation, produire de la valeur ajoutée économique et environnementale, et aménager l'ensemble du territoire.
Cette priorité européenne repose sur des outils de la régulation du marché foncier aujourd'hui fragilisés. Demain, les règles qui régissent la protection et le partage du sol doivent rendre possible la liberté d'entreprendre pour tous et garantir l'usage du foncier comme celui d'un bien commun, dans la durée. Une politique des structures responsable doit privilégier le facteur humain au spéculatif, favoriser la diversité au détriment des monopoles. Comme je l'ai souligné dans la discussion générale, il n'y aura pas d'agro-écologie sans relève, ni de relève sans politique foncière juste.