Le syndrome post-traumatique est beaucoup mieux pris en compte depuis quelques années. Bien entendu, il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau – que l'on pense simplement à la Première Guerre mondiale – mais il n'était alors pas reconnu par la science. Aujourd'hui, on sait que beaucoup de nos soldats rentrant d'opérations peuvent être atteints de syndromes post-traumatiques, même si ce n'est pas toujours verbalisé de manière immédiate, notamment car cela pourrait passer pour une faiblesse ou remettre en cause certaines aptitudes. Sur le plan budgétaire, pourriez-vous nous indiquer dans quelle mesure ce phénomène est pris en compte ?