Il y a plusieurs façons de concevoir la surveillance. À la CGT, nous ne sommes pas favorables au flicage entre collègues. Depuis plus de dix ans, par la voie des CHSCT et la médecine du travail, nous avons reçu des formations ou des informations sur les troubles du comportement, et ce avant que l'on soit confronté à des phénomènes de radicalisation dans le milieu du travail.
Nous avons une culture du travail en équipe, qui est d'autant plus forte chez ceux qui travaillent en 3 x 8, car les membres des équipes ne se quittent pas durant des années. Cependant, comme partout, il arrive que l'un de nos collègues n'aille pas bien. Mais aucun tabou ne l'empêche de se rendre au service médical lorsque cela se produit, car cela se produit régulièrement, ou d'être accompagné par l'un de ses collègues. Les choses se déroulent de manière courtoise et sans pointer du doigt qui que ce soit.
Vous faites référence à des possibilités de radicalisation.