Le mot de conclusion de la CFE portera sur les questions de sûreté : le facteur humain rend nécessaire la sérénité, la visibilité, l'attractivité de la filière pour gréer le renouvellement des compétences.
À la question spécifique relative à l'intrusion, je répondrai qu'un salarié n'entre pas sur un site nucléaire comme il veut, il faut passer un certain nombre de sas. Dans le cas d'une intrusion agressive, tout le monde peut prendre une pince et couper le grillage, mais il existe plusieurs niveaux, plusieurs zones avant d'atteindre la zone vitale. Le rôle de la protection du site consiste à intervenir une fois que la première barrière a été franchie. Il faut donc introduire de la rationalité dans le débat. La filière ayant besoin de sérénité, toutes ces opérations qui n'ont d'autre but que de décrédibiliser la filière ne participent pas à l'objectif de sûreté.