Monsieur le rapporteur général, ces amendements ne traitent pas seulement une question d'actualité : ils s'attaquent à une réalité dans un monde encore inégal aujourd'hui.
Monsieur Houlié, méfions-nous des apparences : certes, les élus de cette législature à l'Assemblée nationale tendent vers la parité, et c'est très bien, mais notre société est très loin d'être égalitaire pour ce qui concerne les hommes et les femmes.
Cette affaire de « droits humains » qui remplaceraient les « droits de l'Homme » est symbolique. Comme tous les symboles, celui-là amènerait un petit changement qui ferait avancer les choses. Il s'agit des premiers amendements que nous examinons sur ce sujet : il y en aura d'autres – j'aurai d'ailleurs l'occasion de vous raconter une très intéressante anecdote un peu plus tard sur le titre II de notre Constitution.