Notre amendement vise à protéger les biens communs : l'eau, l'air, le vivant ou l'énergie ne doivent pas être considérés comme des marchandises. À Vittel, par exemple, la nappe phréatique est en train d'être asséchée par la multinationale Nestlé qui pompe allègrement l'eau pour la vendre sous la marque Vittel. Les habitants ne peuvent même plus l'utiliser : on est en train de construire des aqueducs pour les approvisionner alors qu'ils habitent au-dessus des nappes phréatiques les plus importantes de notre pays !
La menace sur nos biens communs est donc réelle et immédiate. C'est pourquoi nous souhaitons les constitutionnaliser, afin de les protéger.