Notre amendement vise à remplacer le mot « précaution » du principe de précaution inscrit dans la Charte de l'environnement par le mot « responsabilité ». Depuis 2005, la mise en oeuvre de ce principe a donné lieu à une série de blocages dans la mesure où la précaution est avant tout une aversion au risque : cela peut même conduire à un certain immobilisme, créer des peurs ou une méfiance généralisée, au-delà même du seul secteur de l'environnement. On l'a vu s'agissant des vaccins : certaines réactions alimentaient une forme d'obscurantisme et un refus du progrès scientifique.
L'affirmation d'un principe de responsabilité permettrait de limiter les blocages et responsabiliserait les générations présentes vis-à-vis des générations futures, tout en évitant de voir s'affronter l'innovation, le développement économique, efficace et responsable, et les risques environnementaux. Cela nous permettrait de prendre en compte les risques, mais aussi les opportunités.