Intervention de Richard Ferrand

Réunion du mardi 26 juin 2018 à 21h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand, rapporteur général :

J'entends également qu'on découvre soudain les vertus du bicamérisme constructif. Voilà encore une satisfaction nocturne d'un genre nouveau…

J'entends également dire qu'on n'aurait jamais réformé la Constitution s'il avait fallu faire des études d'impact, par les mêmes qui, d'ordinaire, en dénoncent l'insuffisance ! En règle générale, la réversibilité des arguments les invalide. Et c'est bien le cas en l'espèce.

S'agissant du fond des questions soulevées, il va de soi que, aussi intéressant que puisse être le sujet évoqué, il n'est pas encore mûr. Comme je l'ai dit dans ma première intervention, on ne peut pas improviser ainsi une révision de la Constitution, au motif qu'on aurait travaillé pendant trente jours, de manière bicamérale et transpartisane, sur un sujet extrêmement important. Ce serait faire montre d'une grande légèreté. Je partage donc l'ensemble des arguments développés par notre collègue Yaël Braun-Pivet. Mon avis est lui aussi défavorable.

Cela étant dit, il n'est jamais interdit de travailler ; il n'est jamais interdit de s'engager soi-même à travailler et à devenir plus convaincant.

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