Cet amendement vise à réécrire non plus le préambule mais l'article 1er de la Constitution dans une perspective europhile, girondine et écologique. Il affirme tout d'abord que la France est une République membre de l'Union européenne et que son organisation est dévolutive, conformément au principe de subsidiarité. Ce libellé s'inscrit dans la perspective fédéraliste des États-Unis d'Europe, chère à Victor Hugo.
Ensuite, l'amendement distingue entre les trois éléments qui composent la République : la société civile, l'État et les collectivités territoriales. La dimension écologique de la République est affirmée et la référence à la race est supprimée – car il n'existe qu'une seule race humaine. S'y ajoute la dimension méritocratique de la République, dont l'ascenseur social est un élément fondamental – même s'il est sans doute en panne en ce moment. Enfin, il est fait mention de l'obligation de conformité des cultes et opinions religieuses aux valeurs républicaines.