Cette évasion a saisi nos concitoyens par son aspect spectaculaire. Elle a été minutieusement préparée puis perpétrée par une équipe particulièrement déterminée et organisée, munie de véritables armes de guerre.
Mes pensées vont d'abord au personnel pénitentiaire. Même s'il n'y a pas eu d'agression physique, je mesure la frustration et le traumatisme des agents publics qui travaillent dans cette prison. Je pense aussi au pilote de l'hélicoptère. Je pense, enfin et surtout, à la famille d'Aurélie Fouquet, policière municipale de vingt-six ans, tuée lors d'un braquage organisé par ce délinquant. Je pense à son enfant, aujourd'hui âgé de sept ans.