Les Français seront juges de votre action. Vous pouvez ricaner mais quand on en arrive à organiser la censure de l'opinion adverse parce qu'on n'est pas sûr de ses propres convictions, quand on en arrive à faire voter cet article 1er de cette manière, et à confier à un juge seul le soin de définir, en quarante-huit heures, ce qui est vrai et ce qui est faux, à la veille d'une grande échéance électorale, cela devient grave.