Madame Mette, je connais votre engagement sur ces sujets et vous remercie pour votre proposition. Je suis de plus sensible à l'objectif qu'elle poursuit.
Comme je l'ai déjà indiqué, il me paraît utile que, dans le cadre de leur devoir de coopération, les plateformes puissent promouvoir les contenus d'information produits par des professionnels dont c'est le métier. Les éditeurs de services de presse en ligne reconnus comme tels par la commission paritaire des publications et agences de presse en font évidemment partie. Mais il est une limite à ne pas franchir : il n'appartient pas à l'État de déterminer quel site d'information peut être considéré comme crédible ou fiable.
Or, avec d'autres amendements portant sur l'article 9, c'est ce à quoi pourrait tendre votre sous-amendement. Dans une société démocratique, la presse doit rester totalement indépendante du pouvoir.